dimanche 16 décembre 2018

BENJAMIN SOLARI PARAVICINI


Benjamin Solari Paravicini

      Il est né à Buenos Aires le 8 août 1898 et il est mort le 13 décembre 1974. Il a été un célèbre peintre et sculpteur argentin. Il est très connu pour ses dessins prophétiques. Dès son enfance, il parlait des fées, des lutins et des anges si bien que son père lui a fait passer plusieurs examens psychiatriques.
      Il a construit une carrière publique très importante, il a fait aussi plusieurs expositions et il a même reçu une médaille du roi Albert. Au long de sa vie, il a fait des dizaines de dessins prophétiques. L’un des plus connus a été celui de 1938 traitant sur la poétesse Alfonsina Storni, qui s’est suicidée à Mar del Plata le 25 octobre 1938 en se noyant dans la mer. À cette même date, Paravicini a dit qu’il s’est réveillé pendant la nuit car il sentait une forte odeur de mer et d’algues. Après il a écouté une voix féminine qui l’appelait et lui disait qu’elle mourrait et ensuite il a découvert que c’était la même voix d’Alfonsina Storni. Quelques heures auparavant son corps avait apparu en train de flotter à 200 mètres de la côte.
      De nos jours, ses dessins sont encore célèbres. On lui attribue beaucoup de prophéties et on fait toujours des expositions de ses peintures qui ne sont pas prophétiques.

Auteur : Rodrigo Emerick Sarmento

LA VIANDE EN ARGENTINE: l’asado


LA VIANDE EN ARGENTINE: l’asado

Il semble que la population argentine est toujours passionnée de viande, et n’hésite presque jamais quand il y a un asado (sorte de repas contenant plusieurs types de viandes grilléés) sur la table.

Les chiffres dans le monde, situent les argentins à la 3ème position en ce qui concerne la consommation de viande, avec une moyenne de 65 kilos de bœuf par personne chaque année. Sa production appartient à la 5ème plus grande du monde, dont seulement 20% est destiné à l’exportation et un 80% reste pour la consommation interne.

Mais ce n'est ne pas seulement le fait d’en manger qui est attirant envers la culture de ce pays, mais c'est aussi tout ce qui se déroule autour des rencontres autour de ce repas.

C'est le moment d'allumer le feu, soit pour cuire la viande à la parrilla (une espèce de barbecue mais qui peut être de tailles et de formes différentes), soit pour la faire à l'asador (une croix en fer sur laquelle la pièce à manger est placée et clouée dans le sol, près du feu).

C'est aussi le goût de se rencontrer avec des amis ou avec la famille pour partager toutes les étapes de la préparation ensemble, avec un verre de vin et une planche de fromages pour attendre cuisson de la viande.

L’asado n’est pas seulement un repas mais quelque chose de plus important qui nourrit plutôt l'âme et les relations humaines depuis longtemps.


Auteure: Camila Ciampi

PATORUZÚ


Patoruzú est un personnage de bande dessinée dont la première apparition a été le 19 novembre 1928 dans la BD « Les aventures de Don Gil Contento » dans le journal   « Crítica ». Son créateur, Dante Quinterno, est né à Buenos Aires le 26 octobre 1909 et a créé d’autres personnages qui accompagnent les aventures de ce « cacique tehuelche » (le chef des indigènes), par exemple, Isidoro Cañones, son ami ; Chacha,  sa mère adoptive ; Upa, son frère cadet et Ñancul, son gardien de « estancia » (à la  campagne, de grandes extensions de terres destinées principalement à  l’élevage de bétails et caractérisées par la construction d’un logement très imposant). Son cheval Pampero, qui est apparu pour la première fois en 1938, l’accompagne dans plusieurs de ses aventures. La BD a commencé à être populaire dès 1936 et elle avait une parution de plus de 300.000 exemplaires publiés, résultant la BD nationale la plus importante du commerce de BD en Argentine. C’est pour cette raison que le premier livre d’or de Patoruzú a été publié en 1937 et c’était une reprise de l’ensemble de ses BD.
Il est intéressant de remarquer que des courts-métrages en ont été faits et que, entre 1941 et 1948, le journal PM de New York a publié sa version anglaise. Une autre chose à remarquer ce sont les critiques par rapport à la simplicité de son histoire et les ressources stéréotypées de son usage de la force et de l’argent comme étant la solution à tous ses problèmes.
Sa publication a duré jusqu’en avril 1977 et après il n’y a eu que des rééditions. En 1992, Patoruzú a été l’image officielle de la commémoration des 500 années de la conquête d’Amérique. En 2003, la même année où son créateur est mort, un film de dessins animés a été tourné. Actuellement, l’image du « cacique » apparait  dans la « yerba mate » (une espèce de thé) de l’entreprise « Cachamai » et il y a un monument à la “République des Enfants”, un parc thématique de la ville de La Plata, à 60 km de la ville de Buenos Aires. 

Auteure: Micaela Cathe



LE TANGO


Le tango est une danse sociale à deux et d’improvisation née à la fin du XIXe siècle. Il est typique de la région rio-platense (Buenos Aires et l’Uruguay unis par le fleuve Río de La Plata). Les instruments utilisés sont un piano, un violon et un bandonéon. Celui-ci est un instrument à vent et à clavier comparable à l’accordéon. Il y a aussi une guitare et une contrebasse. La musique a un son mélancolique et les sujets exprimés sont l’amour, l’abandon et la tromperie. Le tango utilisait son propre langage appelé le « lunfardo », un argot argentin.
Carlos Gardel est connu comme l’idole dans ce genre. Il était chanteur, compositeur et acteur. On n’est pas sûrs de son lieu de naissance (soit la France, soit l’Uruguay) mais il y a des personnes qui disent qu’il a manipulé ses documents pour recevoir la nationalité argentine. Il était connu par le surnom le « zorzal criollo » (un oiseau typique de la pampa) parce qu’il possédait une excellente technique pour chanter.
De nos jours, il est possible de voir des spectacles de tango dans presque 200 endroits à Buenos Aires et bien sûr il y a plein de possibilités pour apprendre à le danser. En plus, le tango est devenu patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

                                                                                                           
  Auteure: Mirjam Tanner

dimanche 23 octobre 2016

"ESPERANDO LA CARROZA"


« Esperando la carroza » est un film comique argentin réalisé en 1985 par Alejandro Doria sur l’adaptation d’une pièce de théâtre écrite en 1974 par l’écrivain uruguayen Jacobo Langsner.
De nombreux acteurs célèbres, comme Antonio Gasalla, Enrique Pinti, China Zorrilla, Luis Brandoni et Betiana Blum, ont joué les rôles principaux dans cette histoire folle.
Actuellement le film est considéré un classique du cinéma argentin du genre burlesque.
Dans cette histoire, Mamá Cora, une octogénaire, ses quatre enfants et ses belles-filles forment une comédie autour d’une famille argentine des années ‘80. Mamá Cora vit avec son fils Jorge et sa belle-fille Susana qui sont dans une mauvaise situation économique. Cette situation et en plus le manque d’espace et les conflits avec Mamá Cora, conduisent Susana à demander de manière désespérée à Sergio (frère de Jorge) de partager la garde de la vieille femme.
Au milieu d’un déjeuner de dimanche en famille, un tas de récriminations, rancœurs et jalousies déchirent alors les membres de la famille et personne ne veut assumer la responsabilité de prendre soin de Mamá Cora. Pendant cette discussion, elle s’en va et finit dans la maison de sa voisine qui lui demande de garder son enfant quelques heures. La disparition imprévisible de Mamá Cora conduira pourtant à la réconciliation.

Auteure: Lucía Sosa Verna

MARCOS LÓPEZ

MARCOS LÓPEZ


Marcos López est un photographe et plasticien argentin ultrabaroque et ironique né en 1958 à Santa Fe.

Il commence sa carrière dans les années 1970 en autodidacte et en 1993 il publie son premier livre nommé « Retratos ». Cette même année, il gagne le premier prix Andy Goldstein Fondation pour une série de portraits en noir et blanc.

Tout au long de sa profession il réalise des portraits, au début en noir et blanc, et puis en couleur. Ses œuvres se caractérisent pour être des images de fiction et même bizarres, avec des couleurs saturées et des réminiscences du Pop Art, qui génèrent toujours une critique amusée de la société de consommation.

Son travail s’articule autour d’une réflexion sur l’identité argentine et il joue toujours avec les pôles extrêmes de l'agréable et le désagréable. Ses œuvres contiennent à la fois le matériel et la beauté, tout en ayant un mauvais goût et en touchant le bizarre.

Les caractéristiques physiques de chacun de ses personnages sont en général respectées étant stylisés et brillants, entourés par des objets très colorés, en faisant référence au plastique, à l’artificielle et pas cher.



Auteure : Lucía Sosa Verna


LE BOMBO LEGÜERO



LE BOMBO LEGÜERO

Le bombo legüero est l'instrument de percussion le plus populaire du folklore argentin. Il est apparu après l´arrivée des Espagnols. A l'époque précolombienne, les habitants jouaient déjà du « bombo nativo », traditionnel pour les fêtes et les célébrations.

Dans la recherche d´un son plus grave et de lui permettre de se démarquer des instruments espagnols, le bombo fut modifié et le bombo legüero est né. On dit qu´il peut s´entendre à plusieurs lieues (legüas) de distance, d´où son nom. Le bombo legüero est originaire de Santiago del Estero mais il s´imposa sur tout le territoire argentin dès le XIXe siècle.

C´est un instrument de percussion de la famille des membranophones; il est formé d´un tronc creux de soixante centimètres de hauteur. On utilise de préférence du bois de ceibo (ou erythrina crista galli ou bucaré) afin d´assurer un meilleur son et une vie plus longue à l´instrument. Mais, en raison du coût de ce bois, il est commun de voir des bombos legüeros fabriqués en guatambú (ou Balfourodendron riedelianum ou yvyra ñeti) ou à partir d´autres bois.

Il possède deux membranes de cuir de chèvre, de brebis, voire d´âne ou d´agneau dans certaines régions, le tout étant maintenu par des pièces de cuir autour desquelles s’agrémentent des anneaux de bois, généralement de palo blanco (ou Calycophyllum multiflorum).

L’interprète s´appelle le « bombista ». Il ne joue jamais directement avec les mains, il frappe avec des baguettes doublées de cuir sur chaque partie de l´instrument : la peau, le bois et le cuir, ce qui lui permet d´obtenir une grande diversité de timbres. Parmi les bombistas qui ont marqué leur époque, on peut citer Domingo Cura (1929-2004) ou Carlos Rivero (né en 1957). Le bombo legüero se joue le plus souvent debout, accroché en bandoulière, ou sur un support.

Il est omniprésent et fondamental dans le folklore argentin, on le retrouve dans la zamba (danse traditionnelle), la vidala (composition poétique accompagnée de musique), le malambo (danse typique de Rio de la Plata), entre autres.

Auteur : Adrien Bisson